dimanche 31 juillet 2016

Bilan du mois de juillet 2016



Films



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L'Effet aquatique (2016) de Solveig Anspach ❤
Des chevaux et des hommes (Hross i oss, 2013) de Benedikt Erlingsson ❤
Elle s'appelait Sarah (2010) de Gilles Paquet-Brenner 
Le Goût de la cerise ( Ta'm e guilass, 1997) de Abbas Kiarostami
Tess (1979) de Roman Polanski 
L'Enigme de Kaspar Hauser (Jeder für sich und Gott gegen alle, 1974) de Werner Herzog
Berlin Express (1948) de Jacques Tourneur ❤
L'Impératrice rouge (The Scarlet Empress, 1936) de Josef von Sternberg ❤


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Insidious : Chapitre 3 (2015) de Leigh Whannell 
La Vie très privée de Monsieur Sim (2015) de Michel Leclerc
La Route d'Istanbul (2015) de Rachid Bouchareb
Dheepan (2015) de Jacques Audiard
Derrière la Colline (Tepenin Ardı, 2012) de Emin Alper
Au bonheur des ogres (2012) de Nicolas Bary
The Woman with the Broken Nose (Zena sa slomljenim nosem, 2010) de Srdjan Koljevic
Café de Flore (2010) de Jean-Marc Vallée
La Grande Frousse ou La Cité de l'indicible peur (1964) de Jean-Pierre Mocky


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Le Chasseur et la reine des glaces (The Huntsman: Winter's War, 2016) de Cedric Nicolas-Troyan
Survivre (Djúpið, 2012) de Baltasar Kormákur
Oncle Boonmee (2010) de Apichatpong Weerasethakul


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The End (2015) de Guillaume Nicloux
Les Chevaliers blancs (2015) par Joachim Lafosse


Romans


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Le dernier Lapon (Points, 2013) de Olivier Truc 
Je ne suis pas d'ici (Points, 2012) de Hugo Hamilton
Le fil du rasoir (Points Signatures, 2010) de William Somerset Maugham


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L'Homme aux yeux gris (Points Signatures, 2016) de Petru Dumitriu
Notre château (Le Tripode Editions, 2016) de Emmanuel Regniez
Apaise le temps (Phébus, 2016) de Michel Quint
Le Lagon Noir (Métailié, 2016) de Arnaldur Indridason
Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants (Babel, 2013) de Mathias Enard
Les âmes grises (Le Livre de Poche, 2006) de Philippe Claudel


mercredi 27 juillet 2016

Café de Flore de Jean-Marc Vallée

Café de Flore de Jean-Marc Vallée
France, Canada - 2010


Synopsis

Il n’est pas facile de dire adieu à ceux qu’on aime ; pour y parvenir, il faut parfois toute une vie - ou deux. Entre le Paris des années 1960 et le Montréal d’aujourd’hui se déploie une vaste histoire d’amour à la fois sombre et lumineuse, troublante et malgré tout pleine d’espoir. Café de Flore raconte les destins croisés de Jacqueline une jeune parisienne mère d’un enfant unique, d’Antoine un DJ montréalais ainsi que des femmes qui l’entourent. Ce qui les relie : l’amour, troublant, maladroit, imparfait et inachevé… humain. 

C'est en discutant avec Tina, à la suite d'un bilan du mois, que je me suis rendue compte que j'avais déjà vu trois films du réalisateur canadien Jean-Marc Vallée : "Victoria : Les Jeunes Années d'une reine" (intérêt poli mais sans plus), "Dallas Buyers Club" (je n'ai pas aimé du tout) et "Wild" (je m’y suis passablement ennuyée). Bilan plus que mitigé donc, même si je perçois un fil conducteur reliant ces trois films, par ailleurs porteur et très intéressant en soi, et qui pourrait se traduire par la progression d’un individu  passant par une lutte acharnée, que ce soit envers lui-même et ses propres pulsions contraires qui s'affrontent, qu'à l'encontre d'un système contraignant  et oppressant, système pouvant prendre la forme d'un ordre économique ou social donné, d’une organisation gouvernementale ou d’une classe sociale spécifique. 

Cela étant dit, je n’ai pas voulu fermer la porte à ce réalisateur et quand j'ai eu l'occasion de voir Café de Flore, je n’ai pas hésité longtemps. Et j’ai bien fait tant ce film m'a cueillie ! Jean-Marc Vallée s’intéresse cette fois à l’accomplissement de soi et ses conséquences sur les relations familiales et de couples, avec tout ce que cela comporte de culpabilité, de regret, d’angoisse, de rejet et d’amertume, mais aussi de passion, d’envie et de désir. Un sujet traité de manière originale, même si cette originalité risque de ne pas plaire à tout le monde. Car je suis bien consciente des défauts du film (en vrac, le lien qui relie les deux histoires est mal fichu si pas bancal, son côté clipesque peut irriter, l’importance de la bande son peut agacer, la première partie peut sembler assez confuse, euh je crois que je vais arrêter là pour ne pas vous décourager). Mais voilà, ce film m’a vraiment émue, et quand un film m’émeut, et bien je passe bien volontiers à côté de ses imperfections pour n’en retenir que le meilleur. Puis il ne manque pas d’atouts non plus tout de même : les acteurs sont bien dirigés (mention spéciale pour Vanessa Paradis, qui nous prouve une nouvelle fois qu’elle est une très bonne comédienne), la mise en scène est inventive, faisant la part belle aux ellipses mais aussi à la musique (pour peu qu’on adhère), aux sentiments et à la psychologie des personnages. Et puis il nous parle d'AMOUR, quoi de plus important dans la vie ? Ben rien, justement, alors parlons-en ! Et là, il faut bien dire que Jean-Marc Vallée frappe fort et qu'il me va droit au cœur. Et c'est ce que j'attends avant tout du cinéma. En conclusion, j’ai enfin vu un film de Jean-Marc Vallée que j’ai aimé.  Bon, avec tout ça, il ne me reste plus qu'à voir son fameux film C.R.A.Z.Y., sorti en 2006.





Pascale a également beaucoup aimé Café de Flore. Je vous conseille vivement de lire son billet, dans la mesure où elle explique bien mieux que moi le contenu du film. Les autres, je ne sais pas, mais faites-moi signe si vous avez écris un billet le concernant et je le mettrai en lien ici même.

mardi 26 juillet 2016

La mer Adriatique

Aujourd'hui, je vous emmène en balade à la mer, plus précisément à la mer Adriatique, le bras de la Méditerranée situé le plus au nord et qui sépare la péninsule italienne de la péninsule balkanique. Outre le Monténégro, ses pays côtiers sont l'Italie, la Slovénie, la Croatie,  la Bosnie-Herzégovine et l'Albanie. Près de 293 km de côtes dentelées monténégrines, allant de Budva, une station balnéaire réputée, à Ulcinj, la ville la plus au sud du Monténégro et proche de l'Albanie, en passant par Sveti Stefan, Petrovac, Buljarica, Bar, Stari Ulcinj et Valdanos. Offrant de multiples plages, criques, pinèdes et autres péninsules, la mer Adriatique m'a surprise par ses côtes parfois découpées à vif dans les massifs, mais aussi par sa beauté, son bleu turquoise et son calme olympien. Jusqu'au jour où le pays fut traversé toute une nuit par de violents orages, avec la découverte de nombreuses inondations des terres le lendemain matin. A partir de ce jour-là, la mer n'a plus retrouvé son calme avant mon départ. Étant logée à proximité de la riviera d'Ulcinj, nous avons profité de sa très grande plage Velika Plaža, sans doute bondée aux mois de juillet et d'aout mais très tranquille au mois de juin. Réputée pour sa mer chaude et peu dangereuse, car peu profonde  sur des dizaines de mètres, on prête également des vertus médicinales à ses fins grains de sable riches en sels minéraux. Un espace encore relativement préservé des infrastructures hôtelières mais pour combien de temps ?

Assez de parlote, place maintenant aux images, qui visiblement datent toutes d'avant les orages !

Sur la côte monténégrine

Sur la côte monténégrine

Sur la côte monténégrine

Sveti Stefan

Ulcinj

Ulcinj

Ulcinj

Ulcinj

Ulcinj


A propos du Monténégro, à lire également sur ce blog :

* Valdanos
* Les bouches et les remparts de Kotor
* Le Monténégro autrement
* Le musée des Beaux-Arts de Cetinje

dimanche 24 juillet 2016

Extrait du roman Je ne suis pas d'ici de Hugo Hamilton

Landverhuizers (Les émigrants) de Eugène Laermans, 1896
Musée Royal des Beaux-Arts d'Anvers - KMSKA
Il venait d'un temps où les gens se défiaient de la réussite, où ils se moquaient de l'esprit d'entreprise, où ils ne pouvaient même pas se reposer sur l'amitié, à cause de l'émigration qui, telle une contamination, se propageait à une vitesse folle. Chaque ami qu'il avait était comme une trappe qui s'ouvrait sous ses pieds : un jour ou l'autre, il partirait. Au fil des années, tous ces départs avaient dû modifier la façon dont les gens d'ici envisageaient l'amitié, pour la muer en quelque chose d'encore plus précieux et plus intense, plus urgent, plus temporaire. Quelque chose qu'on pouvait laisser derrière soi du jour au lendemain. Quelque chose de portatif qu'on pouvait emmener avec soi dans une histoire pour s'en souvenir bien plus tard.

Je ne suis pas d'ici
Hugo Hamilton

Hugo Hamilton est un écrivain irlandais, né à Dublin en 1953 d'une mère allemande et d'un père irlandais. En 1992, il est récompensé par le Rooney Prize for Irish Literature. Il accède à la consécration avec le premier volume de ses mémoires, The Speckled People (Sang impur), distingué en France par le prix Femina étranger en 2004.

mardi 19 juillet 2016

Le Monténégro autrement

Aujourd'hui, je vous emmène loin des  sites touristiques du pays. L'occasion d'aller jusqu'au village natal des parents de ma belle-sœur, un village isolé et haut perché progressivement déserté au fil des ans, même si une partie de la famille y réside toujours. Comme vous pouvez le constater, le Monténégro n'a pas toujours évité les pluies torrentielles du mois de juin, et cette journée fut particulièrement marquée par l'humidité ambiante. teintant les lieux d'une douce mélancolie. Sur la route, les rencontres furent diverses et variées, dont un cimetière  abandonné et l'effigie de la star de la région, j'ai nommé Gjergj Kastriot Skanderbeg, un seigneur du XVe siècle considéré en Albanie comme un héros national pour sa résistance à l'Empire ottoman. J'aurais aimé vous ramener une photo du café d'un village rencontré sur la route, des tables rondes dans une ambiance enfumée occupées exclusivement par des hommes qui tapaient le carton,  mais je n'ai pas osé m'imposer. J'avais l'intention également de vous montrer une splendide vue sur le lac Skadar, le plus grand lac de la péninsule balkanique situé sur la frontière entre l'Albanie et le Monténégro. Mais ce jour-là, il se laissera seulement deviner entre les brumes... 





Gjergj Kastriot Skanderbeg (6 mai 1405 - 17 janvier 1468)







A propos du Monténégro, à lire également sur ce blog :


* Valdanos
* Les bouches et les remparts de Kotor 
* La mer adriatique 
* Le musée des Beaux-Arts de Cetinje

lundi 18 juillet 2016

Le peintre Henri Martin

Henri Martin est un peintre post-impressionniste français (Toulouse 1860  – Labastide-du-Vert 1943). 







dimanche 17 juillet 2016

Extrait du roman La Lionne blanche de l'auteur Henning Mankell


La Gare par Paul Delvaux, 1971
Lithographie, Collection privée en dépôt au Musée d'Ixelles, Bruxelles



Passer de n'être personne à être quelqu'un, c'est le voyage le plus long que puisse entreprendre un être humain. 

La Lionne blanche
Henning Mankell