mercredi 20 janvier 2016

Hommage au réalisateur Ettore Scola

Si la grande faucheuse apprécie tout particulièrement le premier mois de l'année, ce janvier 2016 se distingue singulièrement par le nombre impressionnant d'artistes concernés. C'est le cas du réalisateur Ettore Scola (10 mai 1931 - 19 janvier 2016), qui vient de nous quitter à l'âge de 84 ans.

Du cinéaste italien, il me reste encore beaucoup de films à découvrir. Toutefois, l'année 2015 ne fut pas sans lui en ce qui me concerne, puisque j'ai vu trois de ses films  : Nous nous sommes tant aimés ! (C'eravamo tanto amati, 1974), Une journée particulière (Una giornata particolare, 1977) et son dernier film, Qu'il est étrange de s'appeler Federico (2013), réalisé à l'occasion du vingtième anniversaire de la disparition du Maestro Federico Fellini. 




Nous nous sommes tant aimés ! fut d'ailleurs un de mes coups de cœur de l'année 2015. Un petit extrait s'impose donc, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un beau baiser mettant en scène Stefania Sandrelli et Vittorio Gassman. 


Extrait du film  Nous nous sommes tant aimés ! par Ettore Scola

Je termine ce billet en laissant la parole à Ettore Scola :

« Bizarrement, j’ai l’impression de faire presque toujours le même film.  Et non pas uniquement du point de vue du style, mais du point de vue des thèmes.  Que sont tous mes films ?  Le reflet de la formation de ce garçon méridional que j’étais, venu à Rome après avoir été au contact, au cours de l’enfance, de marginaux, d’opprimés. »

Qu'il est étrange de s'appeler Federico, extrait du film

Je vous invite à lire le billet d'Alex, Hommage - Ettore Scola: Un bel exemple !, ainsi que l'hommage du blog L’œil sur l'écran, avec le billet Mort d’Ettore Scola et celui du Cinéphile m'était conté, Nous l'avons tant aimé. Concernant les deux films cités plus haut, je vous renvoie également vers la chronique du film Une journée particulière chez Mille et une bobines, et la chronique du film Nous nous sommes tant aimés ! chez le Cinéphile Stakhanoviste.


10 commentaires:

  1. Pétard, ce mois de janvier est vraiment triste et horrible :(

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, on finit par se demander qui sera le suivant :(
      Je n'ai en tout cas jamais autant écrit d'hommages que ce mois-ci, et je prépare déjà un hommage à l'écrivain Michel Tournier, qui nous a quittés ce 18 janvier...

      Supprimer
    2. Et maintenant Edmonde-Charles Roux :(

      Supprimer
    3. J'avoue ne pas la connaître du tout, aurait-elle difficilement passé notre petite frontière ?

      Supprimer
  2. 'Brutti, sporchi e cattivi', mon film préféré du maitre italien.
    Pitin de janvier. :(
    RIP signore Scola.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne l'ai pas encore vu, j'espère qu'une chaîne ou deux diffuseront un de ses films en hommage dans les jours ou semaines qui viennent. Ce mois devient poisseux, si ça continue, je vais aller brûler un cierge pour Michael Lonsdale, qui doit venir à Bruxelles à la fin du mois.

      Supprimer
  3. Bonjour Chez Sentinelle, merci pour cet hommage au réalisateur. Quand j'ai pu, à la fin des années 70 et début des années 80, j'allais voir tous ses films, il en a tourné pas mal. Bonne journée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Dasola. Grâce à ARTE, qui lui a rendu hommage dernièrement, j'ai pu voir 'Brutti, sporchi e cattivi', mais il me reste encore pas mal de films à découvrir de ce réalisateur. Je te souhaite un peu en avance un bon début de semaine.

      Supprimer
  4. Un maître, de la génération juste après les Immenses (De Sica, Rossellini, Visconti, Antonioni, Fellini). Grand scénariste et grand pourvoyeur de quelques-uns de mes plus beaux souvenirs, Nous nous sommes tant aimés, La nuit de Varennes, Le bal, Une journée particulière, La terrasse, Gente di Roma. Parfois un peu bavard mais si chaleureux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai encore beaucoup à découvrir concernant le cinéma italien, et si je connais tous les réalisateurs que tu cites, ce n'est que pour quelques œuvres. J'ai un faible aussi pour Luigi Comencini et son film "Casanova, un adolescent à Venise", un des rares films que j'ai vu et revu au fil des années.

      Supprimer