samedi 19 janvier 2013

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker

Quatrième de couverture
 
À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
 
Fausses pistes, coups de théâtre, rebondissements, relations scabreuses et interdites, toutes les recettes sont mises à contribution pour donner envie au lecteur de tourner les pages au plus vite. Un roman agréable à lire mais un peu longuet sur la fin où je n’ai pas pu m’empêcher de penser que le filon commençait à s’épuiser. Tous les personnages ont quelque chose à cacher, de peu glorieux si pas carrément obscène et immoral et on s’amuse à lever le voile sur chacun d’eux, allant de surprise en révélation. On se laisse manipuler joyeusement en tenant compte des 31 leçons dispensées tout au long du roman pour arriver à écrire un best-seller, leçons qui à l’instar du narrateur sont tout simplement appliquées à la lettre par l’auteur. Au final, un roman délassant et plaisant, ni plus ni moins. Qui a dit facile ? Car à force de nous donner des leçons sur la meilleure façon d’écrire un roman à succès, on peut finir par penser que la recette n’est finalement pas si compliquée que cela. Au point qu’on peut se sentir agacé de s’être laissé prendre aussi aisément au jeu. A tort ou à raison. 

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