mardi 12 janvier 2016

L'exposition Imagine Istanbul

A ceux qui sont à Bruxelles ou de passage, il vous reste encore quelques jours pour vous rendre à la très belle et intéressante exposition Imagine Istanbul, organisée dans le cadre de  l'Europalia Arts Festival Turkey, qui  met la Turquie à l’honneur en ce moment et ce jusqu'au 31 janvier 2016. 

Présentation de l'exposition :

Istanbul exerce depuis longtemps une force d’attraction magique sur les photographes, réalisateurs, écrivains et musiciens des quatre coins de la planète. L’exposition Imagine Istanbul présente, aux côtés de clichés du photographe turco-arménien de Magnum Ara Güler – surnommé « l’Œil d’Istanbul » –, l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et du « photographe de la mère patrie » turco-néerlandais Ahmet Polat. Europalia a envoyé la photographe belge de Magnum Bieke Depoorter à Istanbul. Elle en est revenue avec des images puissantes de la ville légendaire sur les rives du Bosphore. L’exposition se présente sous la forme d’un parcours photographique, agrémenté de nouvelles compositions du musicien français Débruit, de films, d’interviews avec notamment Orhan Pamuk et des installations d’artistes contemporains tels qu’Ayşe Erkmen, Sophie Calle et Kasper Bosmans.

C'était un bonheur de voir notamment les clichés du photographe turco-arménien Ara Güler, qui accompagnaient déjà abondamment le livre Istanbul, souvenirs d'une ville de Orhan Pamuk. La plupart des photos que je vous présente ci-dessous ont été prises dans les années 1950.

@Ara Güler

@Ara Güler

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@Ara Güler

@Ara Güler

@Ara Güler

@Ara Güler

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A lire également :

* Europalia Arts Festival Turkey
* Istanbul, souvenirs d'une ville de Orhan Pamuk
* Les turqueries du peintre suisse Jean-Étienne Liotard

4 commentaires:

  1. Les photos sont tout à fait saisissantes, c'est vrai ! Merci de partager ça avec nous, Sentinelle, ça donne envie de les voir de plus près. Surtout après l'horrible attaque dont la ville a été la cible aujourd'hui...

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    1. Encore une coïncidence malheureuse, dans la mesure où j’ai publié ce billet avant d’être informé de ces tristes événements. Je sais qu’il est de bon ton de dire qu’il ne faut pas avoir peur mais tout de même, personnellement cela me freine dans mes envies de city trip, dont la ville d’Istanbul, qui me tente naturellement énormément depuis quelques semaines. Pas que Bruxelles soit plus sécurisé (on sait ce qu’il en est, il suffit d’ailleurs que je regarde par la fenêtre de mon bureau, qui donne sur l’arrière de la gare de Nord, pour voir parfois cet espèce de véhicule militaire blindé ou semi-blindé avec une tourelle pour m’en convaincre), mais je me dis qu’en cas de catastrophe, le fait d’être déjà dans son pays peut être un soulagement. Je pense évidemment aux victimes mais aussi aux familles restées à domicile et qui ont appris la nouvelle à distance… c’est une horreur.

      Pour en revenir à l’exposition, j’ai eu l’énorme chance de lire auparavant le livre d’Orhan Pamuk, qui s’intitule « Istanbul, souvenirs d'une ville », dans la mesure où il nous parle sur plus de 500 pages de cette époque à Istanbul, livre dans lequel on retrouve par ailleurs de très nombreux clichés du photographe Ara Güler. Mais les voir en riquiqui dans un livre de poche pour ensuite contempler plus d’une centaine de clichés agrandis sur grands panneaux, c’est tout même autre chose ! J’ai adoré également les photographies des Abdullah Frères, qui ont été prises à la fin de l’empire ottoman. Des petites merveilles. Bref, je pensais faire le tour de l’expo en une heure à peine et j’en suis finalement ressortie deux bonnes heures plus tard… c’est que j’aime me perdre dans les détails de ces vieilles photos, c’est comme un autre monde qui s’offre à nous après tout.

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    2. Encore merci d'avoir partagé tes impressions et émotions. Je me doutais que tu n'étais pas au courant des événements quand tu as écrit ta chronique, car je me suis persuadé que, si tu l'avais été, tu en aurais parlé aussi.

      Est-ce que j'ai peur, moi ? Pas vraiment. Je crois toutefois qu'il nous faudra être forts, nous les Européens, pour préserver nos valeurs démocratiques.

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    3. Sincèrement, je pense que j'aurais tout simplement retardé la publication de ce billet. Parler d'une exposition s'intitulant Imagine Istanbul le jour où la ville a connu des attentats meurtriers, ce n'est pas très heureux :-(

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