mercredi 30 septembre 2015

Bilan du mois de septembre 2015

Films


* * * *
Les cavaliers (The Horse Soldiers, 1959) de John Ford
Géant (Giant, 1956) de George Stevens
Tueurs de dames (The Ladykillers, 1955) de Alexander Mackendrick 
Stromboli (1950) de Roberto Rossellini
Noblesse oblige (Kind Hearts and Coronets, 1949) de Robert Hamer
Pygmalion (1938)  de Anthony Asquith et Leslie Howard  


* * *
Life (2015) de Anton Corbijn
Paradise Lost (2014) de Andrea Di Stefano 
A la rencontre de Forrester (Finding Forrester, 2001) de Gus Van Sant
Providence (1977)  de Alain Resnais
Les Granges brûlées (1973) de Jean Chapot
Le vieil homme et l'enfant (1966) de Claude Berri
La Peur (Angst, 1954) de Roberto Rossellini
Le Troisième homme (The Third Man, 1948) de Carol Reed
Une question de vie ou de mort (A Matter of Life and Death, 1946) de Michael Powell
 Fric-Frac (1939) de Maurice Lehman et Claude Autant-Lara 
Le joueur d'échecs (1938) de Jean Dréville


* * (* )
La Fée (2011) de Dominique Abel



Romans/Nouvelles


* * * *
La faille (2015) de Isabelle Sorente
Le jardin de bronze (El jardín de bronce 2012) de Gustavo Malajovich
Memento mori (Crim de sang, 2012) de Sebastià Alzamora
Nouvelles : Femmes et Fantômes (Women and Ghosts, 1994) de Alison Lurie
Les Cochons au paradis (Pigs in Heaven, 1993) de Barbara Kingsolver 


* * *
Le cycle de Fondation (Prelude to Foundation, 1988 — Forward the Foundation, 1993 - Foundation, 1951) d’Isaac Asimov


* *(*)
Délivrances (God Help the Child, 2015) de Toni Morrison
Le crime du comte de Neville (2015) de Amélie Nothomb



Documentaires


* * * *
A la recherche (2013) de Vivian Maier de John Maloof et Charlie Siskel
Qu'il est étrange de s'appeler Federico (2013) de Ettore Scola
Mémoires pour Simone (1986) de Chris Marker

Simone...

Simone Signoret nous a quittés il y a tout juste trente ans aujourd'hui.




dimanche 27 septembre 2015

Le peintre John Atkinson Grimshaw

John Atkinson Grimshaw (1836 – 1893) est un peintre britannique de l'époque victorienne, représentant le plus souvent des vues nocturnes ou des paysages au clair de lune.




 



 

vendredi 25 septembre 2015

Edna Ferber et James Dean

Edna Ferber et James Dean

Edna Ferber (Michigan 1885 - New York 1968), dramaturge et romancière américaine, est l'auteur de plusieurs œuvres dont So Big (Prix Pulitzer 1924), Cimarron (1929) ou encore Giant (1952). Elle apprécia énormément l'interprétation de son personnage Jett Rink par l'acteur James Dean (Indiana 1931 - Californie 1955). Nous pouvons mesurer sur la photographie la grande complicité qui unissait la romancière et l'acteur pendant le tournage du film Giant de George Stevens,  troisième et dernier film avec James Dean.



jeudi 24 septembre 2015

L'acteur Conrad Veidt

Conrad Veidt

L’acteur Conrad Veidt (Potsdam 1893 - Hollywood 1943),  figure emblématique du cinéma expressionniste allemand des années vingt, est actuellement à l’honneur à la Cinematek de Bruxelles (suivre le lien CYCLE CONRAD VEIDT : DE CALIGARI À CASABLANCA). Marié à une actrice d’origine juive, il quittera l’Allemagne dès 1933 pour poursuivre sa carrière d’acteur en Grande-Bretagne, en France et aux États-Unis. De 1916 à 1943, il aura joué dans plus de cent films.

Un petit aperçu :



Opium de Robert ReinertOswald
Acteurs : Conrad Veidt, Werner Krauss, Sybill Morel
Année de production : 1919

Synopsis : Un médecin effectue des recherches sur l’opium de façon à éliminer ses pouvoirs addictifs. Meurtre, sexe et drogues, pour l'un des films les plus populaires de l'entre-deux-guerres en Allemagne, joué par les deux futures vedettes de Caligari, dont Conrad Veidt.


Cauchemars et hallucinations (Unheimliche Geschichten) de Richard Oswald
Acteurs : Reinhold Schünzel, Anita Berber et Conrad Veidt
Année de production : 1919
Synopsis : Une série de courts récits d'épouvante adaptés de quelques grands maîtres du genre, dont Edgar Allan Poe (Le Chat noir) et Robert Louis Stevenson (Le Club des suicidés). Différentes interprétations de Conrad Veidt (qui apparaît dans chacun des sketchs), dont une inoubliable incarnation de la Mort.



Différent des autres (Anders als die Andern) de Richard Oswald
Acteurs : Conrad Veidt, Leo Connard, Ilse von Tasso-Lind
Année de production : 1919
Synopsis : Un célèbre violoniste est victime d'un chantage de la part d'un prostitué. Refusant de céder au maître-chanteur, son homosexualité est mise au grand jour. Sa réputation est ruinée, et, ne supportant plus l'opprobre publique, il se suicide. Un brillant réquisitoire contre les préjugés homophobes, censuré à sa sortie.



Le Cabinet du docteur Caligari (Das Cabinet des Dr. Caligari) de Robert Wiene
Acteurs : Werner Krauss, Conrad Veidt
Année de production : 1920
Synopsis : Sur un champ de foire, un mystérieux docteur exhibe un inquiétant somnambule.

Notation : ☆☆☆


Le Crime du docteur Warren (Der Januskopf) de Friedrich Wilhelm Murnau
Acteurs : Bela Lugosi, Conrad Veidt, Magnus Stifter
Année de production : 1920

Synopsis : Evocation libre de Docteur Jekyll et M. Hyde.



Le Tombeau hindou de Joe May
Acteurs : Conrad Veidt, Mia May, Olaf Fønss
Année de production : 1921

Synopsis : Une BD à l'orientale, mêlant passion et magie au thème-clé de la vengeance.



Les Mains d'Orlac (Orlacs Hände) de Robert Wiene
Acteurs : Conrad Veidt, Fritz Kortner, Alexandra Sorina
Année de production : 1924
Synopsis : Un pianiste contrôlé par les mains d'un criminel qu'on lui a greffées. Tirée du roman de Maurice Renard, une histoire à la Docteur Jekyll et Mister Hyde aux ambiances expressionnistes.

Notation : ☆☆☆(☆)


Le cabinet des figures de cire (Das Wachsfigurenkabinett) de Paul Leni
Acteurs : Emil Jannings, Werner Krauss
Année de production : 1924

Synopsis : Un jeune poète déambule dans un musée de cire et est invité à raconter l’histoire de trois tyrans : Haroun-al-Raschid, Ivan le Terrible (Conrad Veidt) et Jack l’Éventreur. Film se référant du cinéma expressionniste allemand, réalisé par le disciple de Max Reinhardt, Paul Leni.

Notation : ☆☆(☆)


L'Homme qui rit (The Man Who Laughs) de Paul Leni
Acteurs : Conrad Veidt, Mary Philbin, Juliu Molnar Jr.
Année de production : 1928
Synopsis : Au 18e siècle en Angleterre, un jeune enfant dont le père a été assassiné, est défiguré : on lui a fendu la bouche d'un coup de couteau jusqu'aux oreilles - une adaptation d’Hugo qui unit dans un même geste, émancipation politique et émancipation esthétique.

Notation : ☆☆☆☆



Le Joueur d'échecs de Jean Dréville
Acteurs : Françoise Rosay, Conrad Veidt, Bernard Lancret
Année de production : 1938
Synopsis : Dans la Russie du 18e siècle, la résistance polonaise face l'impératrice Catherine II, aidée par un étrange et original baron (Conrad Veidt) qui s'entoure d'automates de sa fabrication.

Notation : ☆☆☆(☆)


L'espion noir (The Spy in Black) de Michael Powell
Acteurs : Valerie Hobson, Sebastian Shaw
Année de production : 1939

Synopsis : Pendant la Première Guerre mondiale, le capitaine d’un sous-marin allemand est chargé d’espionner la flotte britannique avec l’aide d’une espionne installée sur la côte anglaise.



Le Voleur de Bagdad (The Thief of Bagdad) de Ludwig Berger, Michael Powell et Tim Whelan
Acteurs : Conrad Veidt, Sabu, June Duprez
Année de production : 1940

Synopsis : La lutte d’un jeune voleur contre le Grand Vizir, avec l’aide de son ami le Calife et d’un Génie. Tourné au début de la guerre, un spectacle féerique tiré des Mille et une Nuits.



Casablanca de Michael Curtiz
Acteurs : Ingrid Bergman, Humphrey Bogart, Peter Lorre
Année de production : 1942

Synopsis : Dans un Casablanca de studio peuplé de nazis, de collaborateurs et de résistants, le couple Bergman-Bogart pris dans la tourmente de la guerre et des sentiments.



Présentation de l'acteur par la Cinematek de Bruxelles :

Bien que moins connu que Emil Jannings, Conrad Veidt n’en est pas moins un des protagonistes les plus importants du cinéma expressionniste allemand des années vingt. Inquiet de la popularité croissante des Nazis, il prit le chemin de l’exil vers la Grande-Bretagne et ensuite vers les États-Unis. CINEMATEK propose un aperçu de la diversité de ses créations à travers quelques sommets de sa filmographie.
La physionomie filiforme de Veidt le prédestine à incarner les personnages terrifiants de l’expressionisme allemand. Son interprétation la plus célèbre est sans aucun doute celle de Cesare, le somnambule qu’utilise le personnage principal du Cabinet du docteur Caligari pour commettre son crime.
D’autres films phares de cette période sont entre autres Cauchemars et Hallucinations et Opium. Son interprétation la plus impressionnante dans ce genre de films reste certainement L’Homme qui rit, production états-unienne de son compatriote Paul Leni, pour qui il avait déjà produit une performance excellente dans Le Cabinet des figures de cire. Mis à part l’Homme qui rit, il y a peu de films à retenir de cette courte première période à Hollywood. De retour en Allemagne, c’est avec une assurance remarquable que Conrad Veidt effectue le passage du muet au sonore. Il se fait remarquer, entre autres, dans la comédie musicale Moi et l’impératrice, du compositeur et réalisateur occasionnel Friedrich Hollander. En 1941,Veidt s’établit de manière définitive à Hollywood où il décède deux ans plus tard d’une crise cardiaque. Le nombre de films qu’il tourne là-bas est restreint, le plus connu étant ni plus ni moins Casablanca. Avant d’arriver en Californie, l’acteur a cependant connu huit ans d’une activité intense au sein de l’industrie cinématographique britannique. Il y a incarné des rôles magistraux dans trois films de Michael Powell (avec ou sans la contribution de Emeric Pressburger) : L’Espion noir, Espionne à bord et Le Voleur de Bagdad, films qui révèlent que Veidt n’est pas condamné à jouer des personnages lugubres pour briller.


A découvrir également sur ce blog, avec l'acteur Conrad Veidt :

L'Homme qui rit de Paul Leni
Les Mains d'Orlac de Robert Wiene
Le joueur d'échecs de Jean Dréville

 

mercredi 23 septembre 2015

Femmes et Fantômes par Alison Lurie

Quelques mots d’abord sur l'auteur Alison Lurie. Souvent considérée comme la plus européenne des romancières américaines, au point où elle est régulièrement comparée à l’auteur britannique David Lodge, avec lequel elle partage la critique sociale des milieux aisés et intellectuels sous une ironie mordante, elle s’est également distinguée en recevant le Prix Pulitzer et le Prix Femina Etranger pour ses romans Liaisons étrangères (Foreign Affairs, 1984) et La Vérité sur Lorin Jones (The Truth about Lorin Jones, 1988).

Femmes et Fantômes est son premier (et dernier ?) recueil de nouvelles, constitué de neuf histoires ayant comme dénominateur commun des femmes confrontées subitement dans leur quotidien à des phénomènes surnaturels ou hallucinogènes. Si une hésitation, un remord, une crainte, une peur ou une angoisse prennent la forme d’un retour du refoulé des plus étranges et inquiétants, ces manifestations inexpliquées conduiront nos héroïnes à des situations plus que périlleuses, aboutissant à des conséquences multiples mais souvent majeures et comme semblant inéluctables.

J’encourage vivement les lecteurs à lire ce très bon recueil de nouvelles, qui présente des situations très diverses tout en permettant d’explorer une thématique commune, celle de l’obsession lancinante surgissant brutalement dans la vie des personnages, avec toutes les implications que ces obsessions induiront sur leur psychologie et leur quotidien. Ce recueil est par ailleurs composé de nouvelles bien équilibrées et de grande qualité, aucune ne souffrant de la comparaison de celle qui la précède ou qui la suit. Il ne faut non plus être féru de littérature fantastique pour les apprécier à leur juste valeur, dans la mesure où Alison Lurie arrive avec beaucoup d’intelligence et de finesse à distiller le doute quant à leur origine psychologique ou paranormale. Sans oublier l’humour qui se glisse subrepticement entre les pages. 



A découvrir également sur ce blog :



☆☆☆☆ 


Femmes et fantômes par Alison Lurie, traduit de l’Anglais (Etats-Unis) par Céline Schwaller, Collection Rivages Poche / Bibliothèque étrangère, mars 1996, 240 pages


lundi 21 septembre 2015

Hans Vandekerckhove

Né à Courtrai en 1957, Hans Vandekerckhove est un peintre flamand. Ses thèmes de prédilection sont les paysages, la nature, l’architecture, le tout reflétant un univers assez contemplatif, ascétique et solitaire. 

@Hans Vandekerckhove

@Hans Vandekerckhove

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@Hans Vandekerckhove

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