vendredi 12 septembre 2014

Le secret d'Edwin Strafford de Robert Goddard


Quatrième de couverture

1977 : Martin Radford, jeune historien londonien dont la carrière universitaire a été brisée par un scandale, arrive sur l’île de Madère. Il y rencontre Leo Sellick, un millionnaire sud-américain, qui habite une superbe villa, naguère propriété du mystérieux Edwin Strafford, mort en 1951. Homme politique de premier ordre, promis à un brillant avenir, Edwin Strafford a été en 1908, à l’âge de 32 ans, ministre de l’intérieur du cabinet Asquith, aux côtés de Lloyd George et de Churchill, avant de démissionner brutalement en 1910 et de quitter la vie politique sans explication aucune pour disparaître dans l’anonymat. Les raisons de cette rupture inexplicable sont-elles dans le manuscrit de ses mémoires, retrouvé dans la villa ? Fasciné par les énigmes qui jalonnent le destin de Srafford, Leo Sellick propose à Martin de le rémunérer pour éclaircir cette étrange affaire.


Mon avis

Une excellente intrigue anglaise qui se distille au compte-goutte et qui prend son temps, en analysant le contexte historique de l’époque tout en donnant la part belle à la psychologie des personnages. Je ne connaissais pas du tout l’auteur Robert Goddard avant la lecture de ce roman mais il n’a pas son pareil pour mettre en lumière ces sortes de losers pris dans le tourbillon de la vie en n’ayant pas toujours toutes les armes à disposition pour affronter les aléas du métier, surtout lorsque celui-ci touche au monde politique. Lorsque les jeux de pouvoir, les mensonges, manipulations, falsifications et autres trahisons ont des répercussions sur la vie intime des protagonistes. Désillusions politiques et amours désenchantées n’ont sans doute jamais autant fait bon ménage que dans ce roman. Une bien agréable lecture et un auteur que je vais suivre de près.


4 commentaires:

  1. Depuis le temps que j'ai envie de lire cet auteur......et que je reporte faute de temps....

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  2. Je ne sais pas si tu aimeras Mimi, car le roman prend vraiment son temps et je crains que cela finisse par t'ennuyer, mais qui sait ? J'ai beaucoup aimé en tout cas, même si parfois je l'ai trouvé un peu long également. Mais vu le nombre de pages, c'est presque inévitable d'avoir quelques longueurs. Mais l'écriture est soignée et le tout se lit facilement.

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  3. Je partage tout à fait ton point de vue. C'est souvent lent chez cet auteur, parfois un peu long aussi mais comme tu le dis, c'est inévitable vu le nombre de pages. Mais le tout est quand même bien ficelé.

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  4. Bonjour Anne et bienvenue sur ce blog. Oui, c'est tout à fait cela. C'est lent mais la lecture est si agréable qu'on oublie ce petit désagrément. Je ne comprends toujours pas comment j'ai pu passer à côté de cet auteur mais peu de ses romans ont été traduits en français jusqu'à présent. Il me reste tout de même à en lire quatre, dont Le retour, qui a été édité tout récemment, toujours chez Sonatine.

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