mercredi 30 avril 2014

Her de Spike Jonze

Synopsis

Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux.

Dire que j’y allais à reculons en allant voir ce film est un euphémisme tant j’avais des craintes de devoir me coltiner une douloureuse démonstration de l’ultra moderne solitude de nos sociétés actuelles. Avec en corolaire la dénonciation des nouvelles technologies de l’information, qui dévorent notre quotidien et nous enferment dans un monde narcissique, avec toutes les longueurs qui cela supposait tant le propos risquait d’être répétitif et de boucler sur lui-même.

Il y a de cela, bien sûr, mais le réalisateur Spike Jonze m’a assez bluffée par la subtilité de son propos tout en nuances, et arrive à nous déstabiliser et à nous questionner véritablement. Car il nous invite à une véritable romance, aussi virtuelle soit-elle, entre Samantha (Scarlett Johansson), une voix sensuelle provenant d’un programme informatique de pointe, et Theodore Twombly (Joachin Phoenix), un homme dépressif au regard triste et éteint, qui a du mal à se remettre de sa séparation. Cette relation nous surprend, nous intrigue, nous questionne et finit par nous émouvoir. Car Theodore nous touche dans sa quête désespérée de la femme idéale et lorsqu’il avoue qu’il n’a jamais aimé personne comme il a aimé Samantha, nous ne pouvons que ressentir une très grande compassion envers lui. 

Un film d’une très grande sensibilité, au propos finalement universel et qui doit aussi beaucoup à la magistrale interprétation de Joachin Phoenix.


Réalisateur : Spike Jonze
Acteurs : Rooney Mara, Scarlett Johansson, Amy Adams, Joaquin Phoenix, Olivia Wilde, Chris Pratt, Samantha Morton
Origine : États-Unis
Genres : Comédie Romance Science-fiction
Année de production : 2013
Date de sortie en Belgique : 19/03/2014
Durée: 2h00

Tomasz Gudzowaty (photographe)

Tomasz Gudzowaty est un photographe polonais, né en 1971. Vous trouverez notamment ci-dessous une série de photographies noir et blanc sur le monde des moines Shaolin.

@Tomasz Gudzowaty

@Tomasz Gudzowaty

@Tomasz Gudzowaty

@Tomasz Gudzowaty

@Tomasz Gudzowaty

@Tomasz Gudzowaty

@Tomasz Gudzowaty

@Tomasz Gudzowaty

mardi 29 avril 2014

Un portrait en passant, American Gothic de Grant Wood (peinture)

American Gothic de Grant Wood, 1930
Huile sur toile, 73,7 cm * 61 cm
Chicago, Art Institude


Et puisque nous sommes allés faire un tour à la ferme en compagnie de Xavier Dolan ce matin, je ne pouvais que publier aujourd'hui ce billet portant sur ce portrait très connu de ce couple de paysans, père et fille, subtilement satirique et représentant la société rurale de l'Iowa, une communauté menacée par la modernité de la société industrialisée. Pour la petite histoire, c'est la sœur Nan du peintre qui a été prise comme modèle pour cette femme pensive et son dentiste pour celui de cet homme au visage triste mais fier, tenant une fourche à la main. Le réalisme de cette peinture lui confère un grand pouvoir évocateur.

Grant DeVolson Wood (Iowa 1891 - Iowa City 1942) est un peintre américain et l'un des plus célèbres représentants du régionalisme, mouvement artistique qui rassemble les témoignages de la vie quotidiennes des petites villes et campagnes de l'Ouest et du Sud des États-Unis.

Tom à la ferme de Xavier Dolan


Synopsis

Un jeune publicitaire voyage jusqu'au fin fond de la campagne pour des funérailles et constate que personne n’y connaît son nom ni la nature de sa relation avec le défunt. Lorsque le frère aîné de celui-ci lui impose un jeu de rôles malsain visant à protéger sa mère et l'honneur de leur famille, une relation toxique s'amorce bientôt pour ne s'arrêter que lorsque la vérité éclatera enfin, quelles qu'en soient les conséquences.

Le refoulement, l’étouffement familial, l’homophobie, la violence, Xavier Dolan nous invite dans un huis clos étouffant aux tonalités brunes, couleurs terreuses de la ferme, ou encore blondes, couleurs des blés ou de l’invraisemblable chevelure de Tom. 

Les films de Xavier Dolan ne me laissent jamais sur une impression mitigée mais suscitent toujours en moi des avis très contrastés : je les adore (« Les Amours imaginaires », « Lawrence anyways ») ou je les déteste (« J'ai tué ma mère »). Et bien force est de constater que « Tom à la ferme » fait partie de cette deuxième catégorie. Si ce film est une adaptation d’une pièce de Marc Michel Bouchard, l’adaptation scénaristique de Xavier Dolan est suffisante forte pour qu’on en oublie l’origine théâtrale, même si de nombreux plans se passent dans un lieu fixe, à savoir la cuisine de la ferme familiale. Voilà au moins un bon point. Mais pour le reste… quel ennui. Je n’ai pas cru une seconde à cette relation sadomasochiste, je n’ai rien ressenti de la tension censée nous embarquer dans une sensation d’angoisse ou de malaise, j’ai trouvé la narration répétitive, bref je suis restée totalement en dehors. 

Mais tout cela ne m’empêchera pas d’être présente au prochain rendez-vous du réalisateur, un film que j’espère adorer, pour compenser cette escapade fermière, qui ne me laissera pas un grand souvenir.


Réalisateur: Xavier Dolan
Acteurs: Xavier Dolan, Evelyne Brochu, Manuel Tadros, Pierre-Yves Cardinal, Lise Roy
Origines: Canada France
Genre: Drame
Année de production: 2013
Date de sortie: 16/04/2014
Durée: 1h45

Note : 3/5


lundi 28 avril 2014

Une peinture en passant, de Georgia O'Keeffe


 Nature Forms, Gaspé 1932 de Georgia O'Keeffe

Georgia O'Keeffe (Wisconsin 1887 - Santa Fe 1986) est un peintre américain. Épouse de Alfred Stieglitz, elle est encore marquée par le symbolisme et profondément influencée par la photographie de son époux. Elle est reconnue pour les paysages urbains ou les natures mortes et autres plans agrandis sur des motifs floraux, traités à la limite de l’abstraction mais avec beaucoup de poésies. Après la mort de son époux, elle s'installera au Nouveau-Mexique, et s'inspirera beaucoup de la nature désertique dans la suite de son oeuvre.

Après l'orage de Selva Almada

Quatrième de couverture

Un garage au milieu de nulle part, dans le nord de l'Argentine. La chaleur est étouffante, les carcasses de voiture rôtissent au soleil, les chiens tournent en rond. Le révérend Pearson et sa fille Leni, seize ans, sont tombés en panne ; ils sont bloqués là, le temps que la voiture soit réparée. El Gringo Brauer s'échine sur le moteur tandis que son jeune protégé Tapioca le ravitaille en bières fraîches et maté. Dans ce huis clos en plein air, le temps est suspendu, entre deux, l'instant est crucial : les personnages se rencontrent, se toisent, s'affrontent. C'est peut-être toute leur vie qui se joue là, sur cette route poussiéreuse, dans ce paysage hostile et désolé, alors que l'orage approche.

Nouvelle plume de la littérature argentine, Selva Almada signe là un premier roman remarqué et remarquable, prenant pour décors la chaleur étouffante d’un bled menacé par un orage fulgurant. Bien plus proche de la littérature du Sud des Etats-Unis que du réalisme magique argentin de ses prédécesseurs, ce roman dissèque, dans un climat dense et extrêmement tendu, la confrontation entre le révérend Pearson et le garagiste El Gringo Brauer. L’enjeu ? L’avenir et l'éducation du jeune Tapioca. Outre cet affrontement digne d’un duel au soleil, nous retrouvons des thématiques récurrentes comme l’abandon, la paternité, la force de persuasion dans l’éloquence de la prédication, l’initiation, l’affiliation ou encore la place qu’occupe la foi dans la vie d’un homme. 

Après l’orage de Selma Almada est un  roman court, aride et puissant dans l’évocation d’une atmosphère suffocante sous haute tension. Un auteur à suivre de très près. 


dimanche 27 avril 2014

Géricault, Fragments de compassion

Théodore Géricault (Rouen 1791 - Paris 1824) , maître du romantisme et précurseur du réalisme, est à l'honneur au Musée des Beaux-Arts de Gand. L'exposition s'intitule "Géricault Fragments de compassion" et aura lieu du 21 février au 25 mai 2014. 

L'exposition est divisée en plusieurs parties : une étude de son tableau le plus célèbre, "Le radeau de la méduse" (l'original est toujours au Louvre mais l'exposition présente sa réplique,  conservée au Musée de Picardie d'Amiens), de larges thématiques comme les conséquences désastreuses de la guerre, son attachement viscéral aux chevaux, les corps puissants, malades, blessés, morts ou amputés, la misère et les leçons d'anatomie. Avec les portraits des aliénés, il introduit la notion de série, en peignant une séquence de dix toiles traitant d'un sujet unique. Cette série avait été réalisée à la demande du Docteur Georget, jeune médecin aliéniste à la Salpêtrière.

L'objectif de cette exposition est de mettre en parallèle le travail de Théodore Géricault avec celui de ses contemporain : nous retrouvons les premières photographies réalisées de malades mentaux signées Henry Hering, John Hamilton Mortimer ou de Hugh Welch Diamond, mais aussi des tableaux de Francisco de Goya, Füssli, Eugène Delacroix, Adolf von Menzel, sans oublier les études anatomique de George Stubbs ou James Ward. Quelques portraits de Géricault sur son lit de mort seront également présents, peints par ses confrères comme  Alexandre Correard ou Charles Emile Callande de Champmartin.

Cette exposition a été réalisée en partenariat avec la Schirn Kunsthalle de Francfort.


Tête de cheval blanc de Théodore Géricault, 1814-15

Etude de cheval mort de Théodore Géricault , 1822

Cheval arabe blanc-gris de Théodore Géricault, vers 1812
Rouen, Musée des Beaux-Arts, France

Etude de l'anatomie du cheval de George Stubbs (1724 - 1806)

Le charpentier de la meduse de Théodore Géricault, 1818-19

Portrait du nègre Joseph de Théodore Géricault, 1818-1819

La Monomane de l'envie (ou La Hyène de la Salpêtrière)
Théodore Géricault, 1819-1820
Lyon, Musée des Beaux-Arts, France

Photographies d'aliénés de Hugh Welch Diamond  (1809 – 1886)

Photographie d'aliéné de Henry Hering (1874 - 1949)

Une femme paralytique de Théodore Géricault, 1821

Pitié pour les douleurs d'un pauvre vieillard de Théodore Géricault, 1821

Fragments Anatomiques de Théodore Géricault, 1818-19

Têtes de suppliciés de Théodore Géricault, 1818-1819

Portrait de Gericault mourant d'Alexandre Correard, 1824
Rouen, Musée des beaux-Arts, France

La mort de Géricault d’Ary Scheffer, 1824
Paris, Musée du Louvre, France

Géricault sur son lit de mort de Charles Emile Callande de Champmartin, 1824

vendredi 25 avril 2014

Un portrait en passant, Femme à la Fenêtre de Caspar David Friedrich

Femme à la Fenêtre de Caspar David Friedrich, 1822
Huile sur toile , 44 cm × 37 cm
Berlin, Alte Nationalgalerie, Allemagne

Caspar David Friedrich (Greifswald 1774 - Dresde 1840) est un peintre et dessinateur allemand. De tempérament solitaire et contemplatif, il est considéré comme le peintre le plus représentatif du romantisme allemand. Il aime les compositions élaborées et tourmentées, exprimant sa vision d'un univers où les forces en présence restent indomptables.

Pour ce portrait de la femme à la fenêtre, le peintre a pris pour modèle sa femme Caroline Friedrich, dans son studio à Dresde.



Le repas de Mikio Naruse



Le repas est l’histoire d’un couple englué dans le quotidien de la vie. Michiyo est une femme au foyer qui s’ennuie. Il faut dire que son mari Hatsunosuke semble à peine s’apercevoir de son existence en dehors des tâches ménagères. Cette existence terne et monotone va être chamboulée par la venue d’une jeune nièce en fugue pour ne pas avoir accepter les contraintes imposées par ses parents. Cette petite boule d’énergie toute pimpante et désirable ne laisse pas indifférent Hatsunosuke, qui se laisse bien volontiers charmer, au point de retrouver le sourire et une certaine joie de vivre. Ce qui n’échappe pas à sa femme Michiyo, qui se dit qu’il est peut-être temps de prendre un peu le large en retournant chez ses parents afin de faire le point sur son existence.

Portrait tout en finesse d’une femme au foyer délaissée, Le repas est sans nul doute une belle entrée en matière dans l’œuvre de réalisateur. Une certaine mélancolie plane sur tout le film, et ce n’est pas le petit visage triste de l’actrice Setsuko Hara qui changera la donne, même s’il suffit d’un seul de ses sourires pour illuminer la pellicule. Les hommes ne jouent pas le beau rôle dans ce film : indifférents, manquant de psychologie, lâches, égoïstes et peu intéressés par leurs épouses qui semblent se résumer à l’accomplissement des tâches domestiques. Les femmes s’en sortent mieux, ce sont de petites battantes qui n’hésitent pas à provoquer des ruptures pour secouer le cocotier. Mais peu de solidarité féminine : les amies de Michiyo n’hésitent pas à courtiser en douce son mari pendant son absence.

Qu’en reste-t-il au final ? Très peu de choses si ce n’est une sorte de résignation tranquille et doucereuse. Mais pour combien de temps ne peut-on s’empêcher de se demander ? L’existence est-elle si fade à ce point qu’il faille se résoudre à n’en chérir que les moindres lueurs qu’elle offre comme par accident ? Je retiens de ce film beaucoup de non-dits, l’incommunicabilité des sentiments et une certaine conception mélancolique de la vie. Sommes-nous en définitive si seuls dans la vie comme semble le croire Mikio Naruse ?



Titre : Le repas (Meshi pour le tire original)
Réalisateur: Mikio Naruse
Acteurs: Setsuko Hara, Ken Uehara, Yukiko Shimazaki
Origine: Japonais
Genre: Drame
Année de production: 1951
Durée: 1h37min

jeudi 24 avril 2014

Un portrait en passant, Silhouette du peintre de Léon Spilliaert (peinture)

Silhouette du peintre de Léon Spilliaert, 1907
Aquerelle et pastel sur papier, 498 * 652 cm
Gand, Musée des Beaux-Arts

Léon Spilliaert (né à Ostende en 1881, mort à Bruxelles en 1946) est un peintre belge. Toute l’œuvre de ce symboliste témoigne d'une solitude et d'une angoisse existentielle.  Cette silhouette du peintre fait partie d'une série d'autoportraits réalisés dans les années 1907-1908. L'intérieur bourgeois est celui de la maison familiale à Ostende.

Mad World - Gary Jules (musique)


Une de mes chansons préférées, tout simplement.

mercredi 23 avril 2014

Nicholas Nixon (photographe)

Nicholas Nixon (né en 1947 à Detroit, Michigan ) est un photographe américain, connu pour son travail dans le portrait et la photographie documentaire.

@Nicholas Nixon

@Nicholas Nixon

@Nicholas Nixon

@Nicholas Nixon

@Nicholas Nixon

mardi 22 avril 2014

Un portrait en passant, Galatée aux sphères de Dali (peinture)

Galatée aux sphères de Salvador Dali, 1952

Salvador Dalí, (Figueras 1904 - Figueras 1989) est un peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain espagnol. Il est considéré comme l'un des principaux représentants du surréalisme.

Expo 58 de Jonathan Coe

Quatrième de couverture

Londres, 1958. Thomas Foley dispose d'une certaine ancienneté au ministère de l'Information quand on vient lui proposer de participer à un événement historique, l'Exposition universelle, qui doit se tenir cette année-là à Bruxelles. Il devra y superviser la construction du Pavillon britannique et veiller à la bonne tenue d'un pub, Le Britannia, censé incarner la culture de son pays. Le jeune Foley, alors qu'il vient de devenir père, est séduit par cette proposition exotique, et Sylvia, son épouse, ne voit pas son départ d'un très bon œil. Elle fera toutefois bonne figure, et la correspondance qu'ils échangeront viendra entrecouper le récit des nombreuses péripéties qui attendent notre héros au pays du roi Baudouin, où il est très vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais responsable d'une machine, la ZETA, qui pourrait faire avancer la technologie du nucléaire, Anneke, enfin, l'hôtesse belge qui va devenir sa garde rapprochée... Coe embarque le lecteur dans une histoire pleine de rebondissements, sans que jamais la tension ne retombe ou que le ridicule ne l'emporte. Sous la forme d'une parodie de roman d'espionnage, il médite sur le sens de nos existences et dresse le portrait d'un monde disparu, l'Angleterre des années 1950, une société tiraillée entre une certaine attirance pour la liberté que semble offrir la modernité et un attachement viscéral aux convenances et aux traditions en place.

Jonathan Coe nous convie à un récit d’espionnage, qui tient plus de la farce ou de la satire que du roman policier, en prenant pour héros un personnage un peu falot, plus manipulé et balloté par les événements qu’autre chose. En toile de fond, la guerre froide et une exposition universelle dans lequel chaque pays s’invente une identité factice, plus fantasmée que réaliste. Un univers décalé et surréaliste qui désoriente quelque peu notre héros mais qui lui confère également une étrange sensation de liberté temporaire. Plus difficile sera le retour à la réalité, lorsque tous les mensonges, trahisons et autres secrets bien gardés seront enfin dévoilés. 

Le dernier opus de Jonathan Coe est finalement plus un roman d’apprentissage, intimiste et psychologique, qu’un roman d’espionnage. Léger en apparence mais dans lequel pointe une mélancolie sourde qui s’intensifiera tout à la fin du roman, nous renvoyant à nos lâchetés et autres compromissions. Qu’avons-nous fait de notre vie ? Une question qui taraude depuis longtemps notre auteur. 


lundi 21 avril 2014

Un portrait en passant, Petite fille courant sur un balcon de Giacomo Balla (peinture)

Petite fille courant sur un balcon de Giacomo Balla, 1912
Huile sur toile, 125 x 125 cm
Milan, Galerie d’Art Moderne

Giacomo Balla (Turin, 1871 - Rome, 1958) est un peintre et sculpteur italien du mouvement futuriste. La préoccupation centrale des futuristes est de traduire le mouvement. Le peintre recourt dans ce tableau à la décomposition de l'image et aux techniques néo-impressionnistes de morcellement de la touche.


Délivrance de Jussi Adler-Olsen

Quatrième de couverture

La chasse haletante et presque désespérée lancée par le cynique inspecteur Carl Mørck et son fidèle assistant Assad derrière un tueur que rien ne semble pouvoir arrêter ne le dispense pas de jeter au passage un regard acerbe et troublant sur la société danoise. Au fin fond de l’Ecosse, une bouteille ancienne en verre poli est longtemps restée sur le rebord d’une fenêtre. Personne ne l’avait remarquée, pas plus que le message qu’elle contenait. Un message qui commence par le mot Hjœlp, « au secours », en danois, écrits en lettres de sang… Envoyée par la police anglaise à Copenhague, la mystérieuse missive atterrit entre les mains de Mørck et de son équipe. Son déchiffrage révèle qu’elle provient de deux garçons qui auraient été kidnappés dix ans plus tôt. Chose étrange : leur disparition n’a jamais été signalée… 

Besoin de divertissement et d'un bon tourne-pages ? Ce roman est pour vous : du polar, de l'humour, du social, du psychologique et un ton bien à lui. Des seconds rôles attachants et bien mystérieux qui évoluent de roman en roman, un flic fatigué mais sympathique et une intrigue qui prend son temps pour mieux installer les personnages. Car il s'agit bien d'un polar à la sauce nordique, où l'action ne prime pas mais laisse toute la place aux développements psychologiques des protagonistes,  sans oublier l'étude du contexte social et familial dans lequel se joue l'intrigue. Un bémol toutefois, une intrigue secondaire qui n'apporte pas grand chose et qui alourdit plus qu'autre chose le roman. Une agréable lecture dans son ensemble, dans le genre pas prise de tête, plutôt bien fichu et distrayant.


dimanche 20 avril 2014

Jean Delville, Maître de l'idéal - les collections privées

Paysage au clair de lune de Jean Delville, 1887-1890
Huile sur toile
Collection privée

Bois Mosselman de Jean Delville, 1887
Fusain sur papier rehaussé de pastel
Collection privée

Paysage aux cygnes de Jean Delville, 1887-1888
Huile sur toile
Collection privée

Cimetière de nuit de Jean Delville, 1890
Huile sur carton
Collection privée

La Mort ou Le Masque de la Mort-Rouge de Jean Delville, 1891
Fusain et pastel sur papier marouflé sur carton
Collection Ph. et E. Serck

Portrait en bleu de Madame Delville de Jean Delville,  1893
Crayon de couleur et encre sur papier
Collection privée


Une fin de règne de Jean Delville, 1893
Huile sur toile
Collection Ph. Serck

L'Oracle à Dodone de Jean Delville, 1896
Huile sur toile, 118 * 170 cm
Collection privée

Le Crime de Jean Delville, 1897
Huile sur toile
Collection privée




Exposition : Jean Delville, Maître de l’idéal
Du samedi 25 janvier au dimanche 4 mai (de 10:00 à 18:00)
Au Musée Félicien Rops, Rue Fumal, 12, Namur, Belgique

Source :














Autres billets sur Jean Delville :

Jean Delville, Maître de l'idéal - présentation de l'exposition
Jean Delville, Maître de l'idéal - la période réaliste
Jean Delville, Maître de l'idéal - les autoportraits de l'artiste
Jean Delville, Maître de l'idéal - le cycle passionnel
Jean Delville, Maître de l'idéal - l'androgyne mystique
Jean Delville, Maître de l'idéal - suite
Jean Delville, Maître de l'idéal - le palais Justice et l'Art Monumental