jeudi 31 octobre 2013

Des oiseaux plein la bouche de Samanta Schweblin

Quatrième de couverture 

Une jeune fille d’une extrême douceur ne se nourrit que de moineaux vivants sous le regard incrédule de ses parents. Des centaines de femmes abandonnées au bord de la route crient leur désespoir jusqu’à ce qu’une voiture s’arrête et que le conducteur descende... Un homme tue sa femme, met son corps dans une grande valise puis se rend chez son médecin : celui-ci tente de le calmer, mais lorsqu’il ouvre la valise il s’extasie et organise un vernissage pour présenter cette œuvre d’art. Ce recueil de nouvelles, où tout semble normal et monotone, où l’étrange et l’angoissant guettent tout un chacun à chaque détour de sentier, se situe dans la grande tradition du fantastique du Río de la Plata exploré par Borges, Bioy Casares, Cortázar. Les personnages de Samanta Schweblin, loin d’affronter l’insolite et l’inquiétant, s’y résignent et acceptent l’anomalie comme si elle faisait partie du réel. C’est en cela, entre autres, que résident la force et la singularité de ces récits, écrits dans une prose ciselée jusqu’à la limpidité et le dépouillement. 

Une quatrième de couverture qui ne pouvait que m’intriguer et me pousser à lire ce premier recueil de nouvelles de l’argentine Samanta Schweblin. Pourtant les promesses n’ont pas véritablement été tenues tant j’ai pu lire de bien meilleures nouvelles insolites dans le passé. Cette lecture ne m’a pas donné le sentiment en tout cas de découvrir un auteur émergeant de la littérature argentine. Les nouvelles se laissent lire mais sans passion ni grand enthousiasme. On tourne les pages gentiment et on espère en avoir terminé assez rapidement pour passer à autre chose. Enfin cela ne tient visiblement qu’à moi car le peu d’articles ou billets lus sur ce recueil sont en général assez élogieux. Je suis donc passée à côté.

« Samanta Schweblin est née à Buenos Aires en 1978. Son premier livre de nouvelles paraît en 2002 et en 2008 Des oiseaux plein la bouche reçoit le prix Casa de las Americas. Traduite et publiée dans une dizaine de pays, elle a été reconnue par la revue Granta comme l'une des meilleures narratrices de langue espagnole. »

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